Alors, j'aimerais parler du film de Keiichi Hara : Colorful.

Je me souviens avoir regardé ce film il y a... Bien longtemps de cela. Récemment, en me baladant dans la médiathèque que je côtoie, alors que j'étais à la recherche de... Je ne savais pas vraiment, je suis retombé sur ce film. Je me souvenais de la fin alors j'ai hésité mais en remarquant que je ne me souvenais de rien d'autre, j'ai décidé de le reprendre. 

Comme j'ai encore le DVD, je vais vous mettre le résumé présent dessus : 

"Un esprit gagne une deuxième chance de vivre à condition d'apprendre de ses erreurs. Il renaît dans le corps de Makoto, un élève de 3ème qui vient de mettre fin à ses jours. L'esprit doit endurer la vie quotidienne de cet adolescent mal dans sa peau. Avançant à tâtons, s'efforçant de ne pas reproduire les fautes de Makoto, il va finalement découvrir une vérité qui va bouleverser son existence."

Note : "Un film qui, avec ses couleurs pimpantes, ses personnages stylisés en quelques traits façon manga, ses verdoyantes décors suburbains, cache bien son jeu.

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L'avis d'un simple vivant : 

Le concept est très intéressant, je ne sais pas si c'était pour cela que je l'avais regardé autrefois mais cette idée est très originale et très curieuse en même temps. 

Prenons un film, comme un Disney par exemple, et si on regarde le schéma c'est très répétitif : 

Début où tout va bien - Élément négatif - périple ou épreuve - moment où tout va mal - Élément positif - Fin heureuse.

C'est très schématisé mais dans l'idée, c'est ça. Mais Colorful, il n'est pas comme ça. Non, ce film peut passer du noir au blanc sans prévenir. On ne sait jamais si le moment est heureux comment sera le prochain, il y a beaucoup de choses influençant le moral et l'humeur du personnage principal et donc le schéma n'est pas prévisible. Tout les personnages sont plus ou moins attachants et on accroche assez vite à l'histoire. 

Même en connaissant la fin la deuxième fois (Bon j'avais oublié tout le reste du film), c'est encore plus intéressant de voir l'évolution du personnage, d'essayer de le comprendre car oui, le film incite à se mettre à la place de chacun des personnages et non que le héro.

Même si à certains moments on peut prétendre savoir comment le film va terminer et bien non. La fin est surprenante et assez inattendue (Du moins, moi la première fois, je ne m'y attendais pas.)  

Mais le plus important, c'est que ce film nous apprends à aimer les petits bonheurs de la vie, les moments que l'on aime passer avec ceux que l'on aime. Pour résumé, ce film nous apprend à aimer la vie. En regardant ce film, j'ai ressentit de l'énervement, de la pitié, de la joie pour le bonheur de ses personnes de papier. Il y a des films auxquels des personnes ont pleuré mais pas moi, mais celui-ci, il m'a prit quelques larmes.

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Voilà, j'ai fait un pavé et j'ai l'impression de ne pas avoir tout dit. Peut être que personne ne lira ça. Mais si un être vivant venait à lire alors regarde Corloful, il te permettra de réfléchir sur toi-même et parfois, ça fait du bien.

Je pense que mon personnage préféré est Saotome car il prend la vie comme elle vient et apprécie son existence sans se soucier de ce que les gens peuvent penser de lui. Il pense aux autres et ne critique pas, il est également sociale et drôle. En fait, Saotome est le genre de personne que l'on aimerait être mais que l'on ne peut pas être, car nous n'arrivons pas à ignorer le mal qui nous entoure. 

Saotome, tu es une espèce de Dieu... A ta manière.

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Des citations provenant du film :

"Je ne pense pas être fait pour cette époque... Mais je me dis qu'elle n'est pas pire que les autres. Tu sais, si on me le proposerait, je n'échangerais pas ma vie contre une autre."

"L'être humain est composé de plusieurs couleurs sans jamais trouver celle qui le définir vraiment."

"Ne perds pas tes couleurs."

"P : Es-tu vivant ?"

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"A toi quelque part saches que oui, je suis vivant."

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La bande annonce :